Le 15 novembre, nous quittons Antofogasta et ses brumes océaniques
pour rejoindre San Pedro de Atacama. Au menu, un village de western
spaghetti, la traversée de la cordillère Domeyko, l'arrivée dans le
Salar d'Atacama, une halte bienvenue et un raccourci fameux... et en
apothéose, une soirée inoubliable chez Alain Maury, sous le regard du
Licancabur...
Le Pacifique était bien maussade le matin à Antofogasta :
A Baquedano, notre guide Vicente se croit dans un film de Sergio Leone,
ne lui manque que l'harmonica :
Un grand vautour me survole :
On franchit un col de la cordillère Domeyko, voici notre première vision du salar d'Atacama :
Le salar d'Atacama, il est pratiquement midi au Soleil, par chance il y a quelques nuages photogéniques :
Le salar d'Atacama est propice aux mirages :
En bordure du salar, l'oasis de Peine nous a offert une halte bienvenue et rafraîchissante :
De l'oasis, nous avons une belle vue sur le mont Quimal (4276 m), dans la cordillère Domeyko, de l'autre côté du salar d'Atacama :
Sur la route de San Pedro, un raccourci nous permet d'admirer les sommets andins, dont le Lascar (5154 m)... :
... ainsi que côté opposé, le Quimal avec un tourbillon en avant-plan :
A l'arrivée à San Pedro nous sommes accueillis par le seigneur des lieux, le majestueux Licancabur (5916 m) :
Un très fin croissant de Lune se couche au-dessus de notre hôtel :
Il est temps de se rendre chez Alain Maury pour une soirée
inoubliable : outre les Nuages de Magellan, magnifiques à l'oeil nu, le
maître des lieux nous a permis d'admirer M42, NGC 253 (rien à voir avec
la vision qu'on peut en avoir d'Europe), NGC 1365 et son ahurissante
structure de spirale barrée, l'amas ouvert NGC 2516, le gigantesque
amas globulaire 47 Tuc, le trio de galaxies NGC 7582-7590-7599, et,
clou du spectacle, la nébuleuse de la Tarentule. La pâle lueur de la
Gegenschein était perceptible... le paradis !